Aquarium de 60 à 150 litres

Retour aux fiches



Avec un tel volume, le choix commence à devenir intéressant. Vous pouvez mettre en place un aquarium spécifique à une espèce, ou envisager un aquarium communautaire en essayant de recréer un biotope particulier par exemple.

Au sommaire :



Un bac fluviatile d'Afrique de l'Ouest



L'Afrique de l'ouest regorge de forêts et ruisseaux grâce à son climat équatorial notamment. Ces zones regorges de poissons, des petits comme des grands.

Objectifs :

Recréer un biotope africain constitue un défi intéressant et donnera un rendu magnifique. Ceci est à la portée de tout le monde, débutants comme confirmés.

Matériel :

Un aquarium avec une hauteur d'au moins 30 centimètres et d'une longueur de 60 centimètres minimum. Nous verrons pourquoi par la suite.
Un sol de type sable de loire, JBL Manado ou Adakama conviendront.
Des pierres (non calcaires). Elles sont la plus part du temps présentes dans le milieu naturel.
Une filtration adaptée, d'un débit par heure de 2 à 3 fois supérieur au volume du bac.
Une éclairage peu puissant. Celui vendu de base avec l'aquarium correspond en général.

Espèces :

Pour la réalisation de ce type de bac, il est possible de mettre 2 à 3 espèces différentes. La condition est que chaque espèce occupe une zone de vie différente des autres. Par exemple, il sera possible de prendre une espèce dans chacune des 3 catégories ci-dessous si vous avez un aquarium entre 120 et 150 litres. Si le bac est plus petit, privilégiez alors 1 espèce dans la partie inférieur, et 1 dans la partie supérieure.

Zone de vie inférieure :

  • Pelvicachromis kribiensis/taeniatus
  • Pelvicachromis pulcher
  • Anomalochromis thomasi
  • Congochromis sabinae
  • Nanochromis transvestitus
  • ...

Zone de vie médiane :

  • Barbus callipterus
  • Barbus gracilis
  • Procatopus similis
  • Procatopus aberrans
  • Poropanchax stigmatopygus
  • Poropanchax normani
  • ...

Zone de vie supérieure :

  • Epiplatys dageti
  • Epiplatys infrafasciatus
  • Pseudepiplatys annulatus
  • ...

Agencement du bac :

L'agencement est important. Il faut absolument laisser de l'espace au sol pour l'espèce choisie. Cependant, il faut également lui fournir des cachettes qui lui serviront à se réfugier en cas de stress, ou à se reproduire ! Dans ce dernier cas, ils n'hésitent pas à creuser le sol. Prévoyez donc entre 4 et 5cm de substrat au sol, et faites attention à la disposition des pierres afin d'éviter un éboulement et une potentielle catastrophe.

Il est possible de mettre des plantes, comme des Anubia ou certaines Cryptocoryne qui ne nécessitent pas de lumière intense pour s'épanouir. Elles peuvent servir de refuge aux espèces vivant à la surface. Notez cependant qu'elles sont la plus part du temps absentes des biotopes naturels.

Entretien :

Des changements d'eau fréquents et réguliers sont recommandés. De plus, l'eau doit être la plus douce possible, avec un pH aux alentours de 6. Nous avons dès fois relevé in situ des pH inférieurs à 5 et des conductivités inférieur à 5µS! En bac de maintenance, rares sont les espèces ayant besoin de ces paramètres. Mais plus vous vous en rapprocherez, plus vous aurez de bonnes chances au niveau de la reproduction.
Concernant la nourriture, les granulés, nourriture congelée (hors vers de vase) ou nourriture vivante conviendront. Veillez à ce que chaque individu mange. Mais surtout, ne nourrissez pas trop !

En conclusion...

Si ce type de bac parait contraignant au premier abord, il n'en est pas moins intéressant à mettre en oeuvre. Quel plaisir de voir la garde des alevins par un couple de Pelvicachromis par exemple...



Retour